Le parcours d’un entrepreneur (2/6)

Tout commence par une vision...

« Entreprendre, c’est croire en quelque chose… puis de la faire » Souvent on associe l’entrepreneuriat à de l’action. Normal, des entrepreneurs, ce sont des bosseurs.

Ce que l’on voit moins, c’est la partie submergée de l’iceberg, la réflexion permanente, le réflexe de voire une opportunité dans tout, l’idée qui surgit juste avant de s’endormir : un besoin client inédit, un produit révolutionnaire, une opportunité de marché, une nouvelle expérience client, une idée créative pour la communication, une organisation plus efficace, … il n’y a pas de limites à l’imagination d’un entrepreneur.

C’est exactement cela, le premier pas de toute entreprise : une idée, un rêve, une ambition, un but, … qui devient un point à l’horizon – la vision qui anime l’entrepreneur. Devenir leader sur son marché, dynamiser son offre produit, conquérir de nouveaux clients, introduire une organisation agile, transformer le parcours client, …
A ce stade il s’agit de bien formuler sa vision, de l’évaluer, de l’attaquer pour l’améliorer, de la retravailler, de la peaufiner. Quand on sait où on veut aller, le voyage prend forme.

Ensuite, la vision doit être « traduite » dans des objectifs spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporisés – autrement dit : des objectifs SMART – en français : plein de bon sens. Si le rêve ou l’idée de génie projette la tête de l’entrepreneur dans les étoiles, les objectifs permettent de garder les pieds sur terre – pratique pour enchainer des pas.
Doubler ses parts de marché en 3 ans, lancer 1 nouveau service client tous les 6 mois, améliorer les marges de 1% chaque année, …
Des objectifs clairs et précis permettent de rendre la vision concrète, la motivation réelle et l’engagement partagé, pour l’entrepreneur, ses équipes et ses partenaires.

Les stratégies indiquent les axes prioritaires qui doivent assurer que l’on ne perde pas de vue la destination ultime, et que l’on atteint les objectifs fixés. Bien s’équiper, anticiper les risques, gérer les ressources, … autant de stratégies utiles lors d’une randonnée autant qu’en entreprise.
S’associer avec des partenaires experts, embaucher de nouvelles compétences, transformation digitale, … La stratégie établit les priorités, les responsabilités et les interdépendances de chaque contributeur - comme une feuille de route.

Moteur… actions ! Chaque action doit contribuer à un axe stratégique, sans interférence avec les autres axes, et sans perturber les opérations quotidiennes. Pour cette phase de
déploiement, toutes les actions doivent être allouées, planifiées et budgétées. Ce n’est pas le début, ni la fin, mais c’est sans aucun doute le début de la fin du voyage (adaptation libre de Winston Churchill), chaque pas nous amène plus près de la destination.

Le plus difficile est la décision d’agir, le reste n’est que de la persévérance – Amelia Earhart

Le processus décrit applique la règle 80/20, les 3 premières phases couvrant 80% de l’effort, ouvrant la voie à une exécution efficace – comme la partie visible de l’iceberg. Une bonne préparation fait donc bien plus que la moitié du travail, en assurant la cohérence des actions envers une vision partagée : les yeux rivés sur l’objectif commun, les nez pointant dans la même direction.

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